[ Le grand retour du Zombie ! )
Le soleil ... Zombie n'avait jamais aimé le soleil, synonyme de justice, du bonheur, de chaleur ...
Selon certaines études d'un grand scientifique d'il ne savait plus exactement quelle île, le soleil était essentiel non seulement à la survie des espèces vivantes, mais en plus de ça ses rayons dégageraient des sortes de stimulateurs pour le morale, ce qui explique pourquoi les gens tirent la gueule quand il pleut, et vice versa quand il fait beau . Quand à lui, c'était plutôt le contraire, toute sa jeunesse, le soleil voulait dire qu'il fallait aller travailler dans les mines de Lord Vice, il était plus synonyme de coups de fouet que de balade sur la plage . Il avait toujours aimé l'obscurité, bien plus pratique pour se dissimuler, pour assassiner, pour s'isoler aussi, ce qu'il faisait souvent, de plus en plus . Depuis sa victoire aux paliers III et IV, il n'avait plus eu de combat intéressant, plus personne ne voulait le défier, hormis des alcooliques notoires ou des personnes qui n'avait pas d'autre choix pour récupérer l'argent perdu dans des paris, c'était une loi à l'arène, ses derniers combats l'avaient à peine amusé ... Certes, comme à son habitude, il avait fait du grand spectacle, il aimait se faire remarquer, mais la décision en suspens pour le faire passer au palier V le faisait plus chier qu'autre chose, le grand jury avait considéré que comme ne figurant pas dans les règles, le fait d'attaquer deux paliers en un seul combat devait être revu en cause, et donc la décision était en suspens . Bien qu'il eut déjà les femmes, la gloire d'avoir battu deux paliers en une fois et les richesses, il voulait du sang, le sang royal, le sang de son père, il voulait le voir le supplier de l'épargner, le voir pleurer, s'excuser pour tout ce qu'il lui avait fait subir, l'insulter lui cracher dessus et même lui pisser dans la bouche, mais à cause de cette foutue décision, il devait attendre, des rumeurs commençaient à naitre, une rumeur qui disait que les paliers V, VI et VII avaient payé pour que le Zombie n'arrive jamais jusqu'à eux, de peur de mourir, pourtant, c'était le jeux, il avait même pensé fracasser son père dans la rue ou dans sa chambre d'hôtel, mais il voulait que tout le monde puisse voir sa victoire, officiellement .
Le soleil donc, venait de faire pénétrer ses rayons dans la chambre de Z, celui ci fut immédiatement réveillé, il avait la gueule en travers, la trace du drap sur la joue, il avait encore passé une nuit de débauche, à abuser de l'alcool et des femmes . D'ailleurs, ou était sa dernière conquête, étrangement il ne se souvenait plus du tout de sa soirée, ni même comment il était arrivé jusqu'à son hôtel, en soit, ça lui arrivait régulièrement de ne plus se souvenir, mais ce qui était vraiment étrange était la douleur qui lui parcourait le corps, ses muscles marchaient au ralenti, sa tête tournait anormalement, il y voyait trouble . C'est alors qu'il comprit, il avait déjà ressentit ca, il y avait plusieurs années quand les hommes de main de Lord Vice l'avait drogué, oui drogué, l'autre pute lui avait glissé quelque chose dans son verre il en était sur, il n'avait pas été assez vigilant ... L'odeur qu'il l'entourait était étrange, ce n'était pas celle de sa chambre, les quelques rayons de soleil dévoilaient des murs gris, des barreaux, comme une sorte de prison mais entièrement blanche, très propre . Il se leva difficilement d'un lit très spacieux, immaculé lui aussi, le sol était glacé, il n'avait pas de chaussures ni de haut, seul son jean serré et déchiré un peu partout, porté taille très basse le recouvrait . Il tituba légèrement et s'accrocha aux barreaux de sa cellule . Là, un homme se tenait droit, comme un garde, en uniforme blanc, presque une blouse, même des lunettes de soleil blanches . Zombie n'avait qu'une question qui lui brulait les lèvres, il voulait savoir, peu importe le prix :
Hé mec, t'as pas une clope ?
Celui ci ne broncha pas, il l'ignora totalement, si Z avait eu ses armes sur lui, ça aurait fait belle lurette qu'il lui aurait déglingué sa tronche beaucoup trop propre pour être crédible . Des bruits de pas maintenant, des talons, huit centimètres à l'oreille, 95D, joli petit cul, lunettes de vue carrées, parfum légèrement alcoolisé, mais en même temps très frais, quand cette personne arriva, c'était effectivement une femme, maximum vingt cinq ans, qui voulait se donner plus, maquillage parfait, petit tailleur rouge et collant noir, escarpins à talons noirs laqués, un grain de beauté sous l'œil droit, pour faire court, une bombe, bien qu'un peu trop coincé et sérieuse . Elle prit la parole :
Hum ... Zombie ... Black Cross ?
Bien qu'elle attendait une réponse, l'intéressé était bien trop occupé par le décolté de la demoiselle que par ce qu'elle pouvait lui dire, elle continua sans y faire attention, bien qu'elle l'ait entièrement remarqué :
Vous êtes ici pour plusieurs raisons ... On vous reproche : Meurtre, vol, agression, ébriété constante, viol, vente de substance illégale, achat et consommation de substance illégal ...
Il lui coupa la parole :
Apprends moi plutôt ce que je ne sait pas, véritablement, pourquoi je suis là, sors dehors deux minutes, tu verras qu'il y a bien pire que moi, ou presque ...
La jeune fille, ne sachant quoi répondre, préféra lui tendre un papier, une lettre, une lettre marqué du sceau de l'arène . Il l'ouvrit, enfin déchirer serait plutôt le bon terme, jeta l'enveloppe et commença à lire le mot glissé à l'intérieur ...
Et vous m'avez drogué pour ça ?
La femme ne semblait toujours pas savoir quoi lui répondre :
Sérieusement, j'en reçoit tout les jours des lettres du genre, bon ok elles sont vachement moins bien écrites et avec des formules bien moins chiantes, mais me droguer et tout ça, c'était inutile, des menaces de mort j'en reçoit une vingtaine par jour, ma tête est mise à prix, alors bon une exécution officiel sur la place publique pour tricherie lors d'un combat dans l'arène, merci mais ça ne m'impressionne pas vraiment, il y a tellement de mecs dans la rue à qui j'ai baisé leurs femmes qui voudraient me faire la peau que vos menaces officielles, ça me fait rire, bon c'est pas tout ça mais j'ai à faire, alors soit tu m'ouvres gentiment cette grille et me fait une petite pipe par la même occasion, soit je vais devoir défoncé la porte, tuer ton gigolo déguisé en docteur et ensuite te violer, c'est toi qui choisit !
Sur ces paroles, la jeune femme eut un petit sourire, comment prendre au sérieux les menaces d'un gamins drogués, enfermé dans une cellule haute sécurité après tout ? Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était ce qui allait suivre : Elle ne vit pas venir le bras du garçon qui la saisit par les hanches ni sa bouche qui l'embrassa violemment, il relâcha vite l'étreinte et recula dans la cellule, un grand sourire aux lèvres dévoilant ses canines pointues et quelques goutes de sang, preuve de la violence de son baiser . Il lui fit un sourire et courut vers le mur opposé, à la fenêtre aux barreaux métalliques . Il fonça vers ceux ci et se jeta contre, étrangement, les barreaux se plièrent, comme coupé par une lame . Abasourdi par ce qui venait de se passer, la jeune femme resta là, bouche bée quand son propre couteau, caché normalement sous sa jupe, se planta dans un barreau à quelques centimètres de sa tête .
Bon, léger soucis, c'était les huit étages qui séparait Zombie du sol, c'était bien beau d'être tombé sur une cruche qui planqué son couteau sous une jupe trop serré, mais là, il avait beau chercher, il ne voyait pas comment faire ... C'est alors que lui vint une idée, vers le troisième étage, la technique qu'il avait employé contre l'autre vieux là, le foufou qui se prenait pour un dieu parce qu'il était vieux, bien qu'il finit coupé en deux ! Et oui, Zombie aime faire des rimes ! Bref ! Il commença à enlever son jean, l'enroula autour de ses mains et attendit le sol, heureusement pour lui, des câbles partaient un peu partout de la tour centrale de l'arène jusqu'aux tours des gardes, de peu, il se fit couper en deux, mais le deuxième qui arriva était le bon, il réussit à le saisir et à utiliser son jean en tant que tyrolienne, le choc fut violent, il faillit lâcher, mais heureusement pour lui, son jean était résistant ! Finalement, il perdit de la vitesse, tant mieux car le jean n'allait pas tarder à lâcher, en dessous de lui se tenait le marché, tout le monde le regardait, il décida de se lâcher et s'écrasa, comme de par hasard, sur un immense tonneau de liqueur pur, ce n'était pas le choc qui lui paru le plus violent, mais bien l'alcool, il ne put s'empêcher de " boire la tasse " et vu son état à cause de la drogue, il cru vomir le tout . En se hissant en dehors du baril, il remit son jean et courut vers son hôtel .
Arrivé à sa chambre, il se dépêcha de rassembler ses affaires, prit une bouteille de whisky pour son voyage et rassembla toutes ses armes, il se sentait bien mieux avec ! Finalement, après quelques pots de vin, deux trois gardes égorgés, il réussit à rentrer sur un navire de passe et à s'enfuir de l'arène, il se promit de revenir pour en finir définitivement avec son passé, avec son père .
Sujet: Départ précipité 
Jeu 24 Déc - 1:51
