Zéro marchait, marchait encore, ses pas résonnait dans l'interminable escalier qui montai, sans qu'il semble avoir une limite, vers le haut de la tour. Il s'arrêta, l'atmosphère était sombre. Le gouvernement avait sûrement voulu faire des économies de lumière car il n'avait vu, pour l'instant, aucune lampe, quelque soit-elle, dans ce gigantesque bâtiment.
Décidemment, les dirigeants deviennent de plus en plus radins...
Enfin bon, il n'y pouvait rien. Il aurait espérer obtenir plus de pouvoir avec son poste d'amiral mais rien n'avait changé, toujours à devoir se ballader dans sa caravelle, toujours à devoir se ballader aux quatres coins du monde pour aller sur des îles pourries. Et quand ce n'était pas le gouvernement qui le demandait, c'était Numéro 1. Et quand ce n'était pas numéro 1, c'était lui même qui se bougeait pour aller attraper quelque chose d'essentielle.
Et bien sûr, ce que je cherche, c'est toujours dans un endroit paumé....
Il souffla et repris sa marche : il avait déjà perdu assez de temps. Il arriva à un palier. Sur une petite plaque dorée, à peine visible dans la sombre lueur qui émanait des petites fenêtres, il pouvait lire :"50 ème étage". Décidemment, il aurait dût prendre l'ascenseur, s'il y en avait un.
Qu'est ce que je disais, c'est des radins, c'est des radins....
Zéro regarda l'escalier : plus que 65 étages, il ne devait pas perdre courage. Zéro prit alors de l'élan et s'enfonça dans la noirceur de l'escalier.
....
Zéro déboula, hors d'haleine à l'étage tant attendu, devant lui se dressait une pièce luxurieuse éclairé par de larges baies vitrées. Il s'assit rapidement sur un fauteuil, il sortit d'une de ses poches une petite bouteille de 3 litres 50 (c'est fou ce que l'on peut y faire rentrer) et se mit à la boire. C'est alors qu'arriva une atmosphère froide, sombre aussi.... Une atmosphère qu'il sentai dans l'escalier, une atmosphère.......atmosphérique.....
N'essayez pas de venir discrètement, je vous ai entendu....
Il fermala bouteille et la remit dans sa poche, le souffle glaciale se rapprochait....de plus en plus, de plus en plus vite.....Zéro ferma les yeux, il se pencha un peu et appuya sur un petit bouton sur ses chaussures, un petit bouton noir, bien camouflé.... Il appuya donc sur ce bouton au moment où un trait fulgurant perfora le fauteuil où il était assis.
Bien essayé...
Le fauteuil était vide, Zéro avait littéralement disparu. L'homme qui avait attqué avait le visage équarquillé : c'était la première fois qu'un adversaire esquivait cette attaque. Il lança alors d'une voix pleine de doute une phrase qui rebondit contre les murs de la salle.
Qui..qui êtes-vous ?
Je suis Lord Zéro, le nouvel amiral....
Cette fois-ci, l'homme avait le visage qui commençait à virer au vert, de la sueur commençait à perler sur son front : il venait de faire la bourde de sa vie : essayer de tuer un amiral qu'il avait pris pour un voleur. Il ne savait pas ce qu'il préférai : se faire tuer par l'amiral ou alors se faire radier du CP10 à jamais..... Il entendit un petit cliquettit métalique, il se retourna : derrière lui se tenait Lord Zéro, son Solarium dans la main, prêt à tirer sa balle mortel.
Tir de l'arabesque !
Razor !
La balle fusa dans les airs et perfora violemment le mur mais l'homme avait disparu. Zéro ferma les yeux, l'important dans un combat se n'était pas de voir son adversaire mais de le sentir......Un pas à gauche....Le voici à droite....Il arme son doigt....un finger gun bien placé......il fonçait sur lui....il fonçait dans le vide....
Raté....
Le coup rapide traversa les airs : l'homme restai bouche bé, son doigt levé dans les airs, à la place où se trouvai quelques millièmes de secondes plus tôt, Lord Zéro. Ce-dernier se trouvai derrière l'homme. Décidemment cette journée était amusante, faire tourner en ridicule un agent secret grâce à ses Aéroshoes était chose facile et chose amusante...que voulez vous, il fallait bien se marrer un petit peu.
Bon, allez, je passe aux choses sérieuses....
C'est vrai ça, Zéro n'avait pas toute la journée... Il releva ses manches et commença à donner des coups dans le vide. L'agent secret le regardait, interloqué.... Soudain Zéro disparu de son champs de vision.... l'agent secret tourna la tête, à gauche, puis à droite avant de se rendre compte qu'il avait mal, horriblement mal.... normal avec un corps qui avait littéralement explosé.....
Final Bing Bang....
Le nom de l'attaque résonnait encore. Un grand bruit. Un agent à terre. Un amiral heureux. Il ne restait plus qu'à continuer sa route pour que Zéro soit comblé.